Comment on est venu ici?
Un aperçu des années de travail d’évaluation environnementale qui ont été consacrées à ce projet.
L’autoroute 413 fait partie du plan de l’Ontario visant à étendre les autoroutes et le transport en commun dans la région élargie du Golden Horseshoe (REGH) afin de lutter contre la congestion, de créer des emplois et de se préparer à la croissance démographique massive prévue au cours des 30 prochaines années.
Mais comment en sommes-nous arrivés à la décision de procéder à l’évaluation environnementale (EE) de phase 2 pour l’autoroute 413 ? Et comment savons-nous que d’autres options de transport, comme le transport en commun, ne pourraient pas atteindre les mêmes résultats et aider à soutenir la croissance démographique prévue ?
Ce sont des questions qui ont une longue histoire - une histoire que le ministère des Transports a passé des années à explorer. Tout a commencé en 2008. Le ministère savait que l’ouest de la région du Grand Toronto allait connaître une croissance démographique importante et qu’il fallait explorer des solutions de transport. C’est ainsi que le ministère a entrepris la phase 1 de l’évaluation environnementale de la région ouest du Grand Toronto.
Reconnaissant que les évaluations environnementales précédentes entreprises par le ministère étaient trop axées sur les options routières, le ministère a conçu la phase 1 de l’évaluation environnementale de la région ouest du Grand Toronto de manière à explorer tous les modes et solutions de transport. Une « approche modulaire » a été adoptée pour évaluer d’abord l’optimisation de l’infrastructure et du transport en commun existants. Dans la liste suivante, chaque action a été examinée pour déterminer si elle pouvait, à elle seule, répondre aux besoins de transport identifiés. Si ce n’est pas le cas, les actions suivantes ont été étudiées pour trouver des solutions à la demande de transport prévue :
- Optimiser les réseaux existants (transport en commun, chemin de fer, routes et autoroutes, transport aérien, transport maritime, etc.)
- Infrastructure non routière nouvelle ou étendue (transport en commun, aérien, ferroviaire, maritime)
- Élargir ou améliorer les routes
- Nouveaux corridors de transport
En plus de « l’approche modulaire », qui donne la priorité aux actions 1 et 2, l’évaluation environnementale a utilisé des hypothèses optimistes pour les infrastructures de transport en commun afin de prévoir la demande de transport en 2031. Elle a également intégré des hypothèses agressives concernant le déplacement de la part des marchandises transportées par rail par rapport au réseau routier et autoroutier.
L’évaluation environnementale a révélé qu’une combinaison de solutions serait nécessaire pour aider à gérer les demandes de transport de la zone et la population croissante de la région. Certaines de ces solutions ont déjà été mises en œuvre - comme la gestion de la demande de transport (p. ex., fournir aux voyageurs des renseignements en temps réel sur les déplacements et des panneaux à messages variables), l’expansion des voies réservées aux véhicules multioccupants (VMO) et le soutien à l’expansion du service de transport en commun GO, entre autres.
Bien que toutes les autres solutions aient été envisagées en premier, les résultats de l’évaluation environnementale étaient clairs : une nouvelle autoroute et un nouveau couloir de transport en commun seraient nécessaires dans l’ouest de la région du Grand Toronto. C’était le cas dans tous les scénarios examinés afin de répondre à la demande de transport découlant de la croissance de la population et de l’emploi.
L’évaluation environnementale de phase 1 portait sur les besoins à l’horizon 2031. Nous savons qu’il y aura encore plus de personnes et d’emplois à accueillir dans la région. D’ici 2051, la population de la région du Grand Toronto devrait atteindre près de 15 millions d’habitants et les embouteillages deviendront encore plus insoutenables avec l’infrastructure actuelle.
C’est le travail acharné réalisé dans le cadre de la phase 1 de l’évaluation environnementale et l’évaluation de toutes les options disponibles qui nous ont permis d’en arriver là. Mais le travail n’est pas terminé.
Le projet en est maintenant à la phase 2 de l’étude d’évaluation environnementale, qui vise à définir l’avant-projet préliminaire du tracé privilégié pour le nouveau corridor d’autoroute et de transport en commun de l’autoroute 413, tout en minimisant soigneusement les impacts sur l’environnement. La conception préliminaire du tracé privilégié est en cours et tient compte de la protection de l’environnement naturel, de l’environnement socio-économique et des caractéristiques de l’environnement culturel.
Comme en témoigne le travail accompli pour arriver à ce point, le processus rigoureux d’évaluation environnementale de l’Ontario pour ce projet permet de s’assurer que l’autoroute 413 proposée équilibre les avantages et les impacts pour les communautés locales, les utilisateurs du système de transport et les communautés qu’il relie.
Tout au long du processus d’évaluation environnementale, l’Ontario maintient son engagement à l’égard d’un programme de consultation exhaustif - en organisant de nombreuses réunions communautaires et de groupes consultatifs et en faisant participer et en consultant les communautés autochtones - afin de donner aux gens l’information et l’occasion de s’exprimer sur le projet de l’autoroute 413.
Pour en savoir plus sur le processus d’évaluation environnementale, inscrivez-vous à la liste de diffusion du projet et visitez le site Web du projet pour obtenir des renseignements à jour.